Cette ferme à la double fonction d’habitation et de rural date du 18^e siècle. Elle est attestée en 1756 pour moitié à Madeleine Niquille-Villermaulaz, grande-tante de Marie-Thérèse Villermaulaz, troisième femme de Beaumarchais. La maison est dotée d’un imposant toit à quatre pans au sein duquel est encastré un étage entier, ce qui confère à l’édifice une allure à nulle autre pareille.

Un mur ou clos entoure les côtés sud et est de la parcelle, protégeant les abords immédiats de l’habitation du libre-parcours du bétail. C’est une caractéristique de certaines fermes ou maisons de paysans-éleveurs aisés.

Sur un rez en maçonnerie surmontant une cave, se trouvent deux étages en bois à six fenêtres orientées sud pour favoriser le travail à domicile, comme celui de la dentelle ou de la paille tressée. Le rural à l’arrière, double, alterne de manière classique écurie, grange et étable, avec à l’ouest de l’habitation, un petit rural et un grenier, aujourd’hui réunis. Très soigné, l’intérieur se caractérise par des solives et des boiseries moulurées, chauffé par un fourneau daté de 1762 aux initiales FN (François Niquille, propriétaire en 1756).

En collaboration avec la commune de Val-de-Charmey