Sur la droite du Cantorama, la plus ancienne des deux vieilles cures de Jaun (il y en a deux nouvelles dans le village) est longée par le chemin primitif du Col du Jaun. Avec sa structure à poteaux de style méditerranéen, un rez en maçonnerie et trois étages en bois, agrandie en 1733 avec une annexe latérale à partir d’un édifice du 16^e siècle, sa façade symétrique comprend une galerie ajourée traversant le comble sous voûte en selle et toit à pans coupés en pli coyau. La façade recouverte de bardeaux est remarquable avec ses frises et ses deux axes de quatre et trois petites fenêtres aux étages.

Après avoir servi de presbytère durant plus d’un siècle, elle est rénovée succinctement et habitée par la famille du chanoine Athanas Thürler à partir de 1864. Rachetée en 1996 par la fondation du Cantorama, elle lui sert d’annexe, avec des salles accueillant les répétitions ou les mises en voix des chanteurs et figure à l’inventaire fédéral des sites construits à protéger.

En 1857, le curé obtient de l’évêque une cure plus convenable en aménageant la maison du début du 19^e siècle située en amont du Cantorama. Dotée de deux étages en bois sur un rez en maçonnerie, son toit pyramidal à quatre pans est prolongé sur l’arrière par un pont long, illustration d’une fonction rurale. Cette deuxième ancienne cure est restée en fonction comme presbytère jusqu’à l’inauguration de la nouvelle église de 1910, au sommet du village.

En collaboration avec la commune de Jaun